Mondial 2018 : le bilan des travaux en chiffres
24/07/2018 14:45:3012/07/2018 10:37:37En vue d’accueillir la Coupe du Monde de football 2018, la Russie a dû entreprendre de grands travaux pour renforcer ses infrastructures. Nouveaux stades, routes, aéroports, hôtels, rénovations… D’impressionnants chantiers ont été menés à terme, avec un budget hors du commun dont nous avons à présent connaissance (estimations). En guise de bilan, voici notre top 5 des chiffres autour des travaux russes.

Plus de 10 milliards d’euros pour les infrastructures
Le budget final investi pour les infrastructures russes s’élève à plus de 10 milliards d’euros. En plus des infrastructures sportives et des infrastructures de transport, qui représentent la majorité des investissements, 21 nouveaux hôtels ont été construits dans les villes accueillant l’événement, et 14 hôpitaux pré-équipés pour le tournoi ont également vu le jour.
4,5 milliards d’euros d’investissement pour les infrastructures de transport
L’éloignement entre les différents stades a rendu particulièrement importante la problématique des transports sur le territoire russe. Construire, rénover ou encore moderniser des routes, des autoroutes et des aéroports a donc été l’une des priorités avant l’ouverture du Mondial. Mais aussi, augmenter le nombre de stations de métro (en particulier près des stades) et améliorer le réseau ferroviaire. Au total, des travaux ont été menés sur une centaine de sites. Parmi les plus imposants, les travaux pour achever le périphérique d’Ekaterinbourg ont coûté 20 millions d’euros. De nouveaux aéroports ont également été construits à proximité des stades (à Samara, Saransk et Rostov), et les aéroports des autres villes participantes ont tous été dotés de terminaux neufs.
5 milliards d’euros d’investissement pour les stades
Parmi les 12 stades de la Coupe du Monde, 8 ont été construits en vue de l’événement et 3 ont subi des travaux de rénovation afin de pouvoir recevoir les équipes et un maximum de supporters dans les meilleures conditions. Le Baltika Arena de Kaliningrad a été construit sur un marécage, ce qui représentait un défi pour les travaux de terrassement. Malgré un certain nombre de difficultés rencontrées (techniques, sociales, budgétaires…), la Russie a tenu son pari et a rendu les stades opérationnels pour le Mondial. Ils seront ensuite mis à la disposition des clubs résidents.
Une superficie de 287 000 m²
Il s’agit de la superficie du plus grand stade de ce Mondial 2018 : le stade Krestovski, situé sur l’île du même nom à Saint-Pétersbourg. Ce stade a été le plus cher (près de 1500 millions d’euros), mais aussi le plus innovant. Il dispose d’un toit rétractable et d’un terrain amovible, et peut accueillir jusqu’à 68 000 spectateurs.
Entre 7,5 et 9,4 milliards d’euros pour les stades de la prochaine Coupe du Monde ?
En dépit de ces chiffres colossaux qui font de ce Mondial 2018 le plus coûteux de l’histoire, on estime que les investissements de la Russie seront nettement inférieurs aux investissements futurs du Qatar pour 2022. La construction des stades représenterait en effet entre 7,5 et 9,4 milliards d’euros, sur un budget total estimé entre 13 et 15 milliards d’euros !
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